DERNIÈRES JOURNÉES PRÉPARATOIRE DANS LES RÉGIONS
RÉGION DU SUD
La mobilisation sociale constitue un pilier essentiel des campagnes de santé, en particulier pour la SASNIM 1 couplée aux JNV dans le cadre de la riposte à l’épidémie de poliomyélite. Elle permet non seulement d’informer et de sensibiliser les populations, mais offre également l’opportunité de recenser les personnes ciblées. Après avoir renforcé leurs compétences en mobilisation sociale et munis de leur guide de poche (aide-mémoire), les Agents de Santé se sont déployés sur le terrain pour mener à bien leurs missions. Comme dans l’ensemble des Districts de Santé (DS)de la région, les ménages sont marqués çà et là. Le dénombrement est réalisé avec rigueur afin d’identifier les cibles avec précision.
Afin d’assurer un travail de qualité, les superviseurs, tant au niveau central que régional, avec l’appui des partenaires techniques et financiers (OMS, UNICEF et Helen Keller Intl), procèdent à la vérification des marquages et effectuent des corrections en cas d’erreurs. Par exemple, dans l’Aire de Santé de Mvam-Essakoe, le superviseur central, après avoir contrôlé la concordance entre le marquage effectué et le nombre d’enfants ciblés, en a profité pour sensibiliser les parents. Il leur a expliqué qu’un enfant âgé de 7 mois ne recevra que le nVPO2 lors de cette campagne de distribution, mais qu’il devra être conduit dans une formation sanitaire à l’âge de 11 mois pour recevoir la supplémentation en vitamine A.
Se rapprochant du JJ, certains DS, notamment ceux de Sangmelima et Djoum ont procédé aux cérémonies de lancement pour donner plus de couleurs à cette première édition de la SASNIM qui est couplée aux JNV de riposte à la poliomyélite. La présence des autorités administratives à ces événements illustre leur engagement à soutenir le Ministère de la Santé Publique, conformément aux engagements pris lors de la réunion de plaidoyer tenue le jeudi 22 mai 2025 dans la salle de conférences des Services du Gouverneur.
En complément de la mobilisation sociale, le lancement de la distribution dans les écoles vise à maximiser la couverture des enfants cibles. Il convient de souligner que l’adhésion est globalement satisfaisante et que les cas de réticence sont bien gérés. Une leçon tirée jusqu’à présent est que la mise en place, dans les écoles réticentes, d’une liste d’élèves dont les parents ont donné leur consentement facilite l’adhésion progressive des parents hésitants. D’après un responsable de CDS, ces listes ne cessent de ‘’gonfler’’.
Mme Andrée Gaëlle ISSOLA epse OYE
Superviseur Central Communication/Sud
